750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Blog Dupéré Barrera
  • : Blog de deux vignerons du sud de la France, souhaitant partager leur passion de la vigne, du vin et de la vie.
  • Contact

Qui sommes nous ?

Certains nous connaissent, comme négociants sur le Sud Est de la France, d’autres comme vinificateurs Nowat, ou en tant que vignerons bio en AOC Côtes de Provence.

Nous avons notre propre vision du vin, nous sommes dans le monde du vin sans être du monde du vin.


Le blog est aujourd’hui un excellent moyen de communiquer et de partager ses idées… Nous souhaitons partager notre passion du vin, mais aussi nos passions en général.

Si vous souhaitez avoir d'autres informations sur nous, vous pouvez aussi consulter notre site internet :

http://www.duperebarrera.com 

Recherche

30 novembre 2005 3 30 /11 /novembre /2005 11:37

Après la cueillette des olives....le moulin.

   

Moulin à l'ancienne avec mon père René et

sa femme Elise

 

Nous avons choisi le moulin de Callas, qui est dans le haut var à environ 1 heure 15 de Toulon. Nous aimons bien ce moulin car nous amenons nos olives  et nous repartons 2 heures plus tard avec notre huile. Nous pouvons suivre tout le processus et être certain que nous repartons bien avec notre propre huile d’olive. Car lorsque l’on amène plus de 300 kilos, le moulin presse nos olives et nous repartons avec notre huile d'olive.

Nous avons amené pour cette première pressée 423 kilos d’olives et avons obtenus en retour 52 litres d'huile d'olive.

 .

Le rendement cette année n’est pas très bon, car il a beaucoup plu, les olives sont gorgées d’eau, il n’y a pas eu beaucoup de vents pour les sécher et il n’a pas fait très froid, le gel donne un meilleur rendement.

Nous vous amenons donc dans cette aventure…..

 

Voici le moulin de Callas, qui produit une très bonne huile d’olive et qui nous fait donc la prestation  de service pour le pressage de nos olives.

 

 

 Le moulin…. A l’ancienne, ce n’est pas celui là qui pressera nos olives, mais plutôt cette installation moderne. C’est fini le bon vieux temps J

  

 Donc, nous mettons toutes nos cagettes dans de gros bacs, pour qu’ils puissent effectuer la pesée et ensuite verser les olives pour qu’elles soient lavés et soufflés pour enlever des petites feuilles ou branches que nous aurions pu laisser.

 

Ensuite, elle commence à être malaxé et brassé pendant environ 1 heure. Ce qui est dommage c’est que vous ne pourrez pas sentir l’odeur embaumante de ce parfum d’olive qui s’échappe de ce malaxage, c’est une odeur que j’adore, mais qui peut paraître très forte pour certain.

Ensuite ce mélange passe dans une centrifugeuse et on obtient notre magnifique huile. Elle coule à flot.

 

 

Et puis comme dans toute chose il y a des résidus, qui sont recyclés dans les champs d’olivier du moulin de Callas.

  

Une très bonne journée, 52 litres d’huile et une seule motivation repartir dans les champs d’oliviers ce week-end pour poursuivre l’aventure….on vous tiendra au courant de nos péripéties oléicole.

P.S. une petite précision sur les olives, car beaucoup de personnes nous posent la question suivante : quelle est la différence entre une olive verte et une olive noire ? c’est seulement que l’olive verte n’est pas mûre et que l’olive noire l’est.

Dans un prochain article je vous parlerai des différentes variétés d’olives qui existe.

 

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2005 4 24 /11 /novembre /2005 12:43

 Nous sommes passés par hasard  la semaine dernière devant ce nouveau restaurant qui est situé en plein cœur de Toulon et ouvert depuis deux semaines. Nous qui critiquons souvent notre région et surtout notre ville au sujet des restaurants gastronomiques qui sont presque inexistants, avons décidé de venir tester ce restaurant qui a la prétention de se présenter comme gastronomique.

C’est un restaurant comme on en trouve très peu dans le sud. Nous avons plutôt l’impression d’être dans un décor new-yorkais que toulonnais. Le chef Christophe Janvier, nous propose une cuisine savoureuse avec un menu du marché qui change toutes les 3 semaines.

 

       

  

La carte des vins est pour le moment assez minimaliste, mais tous les vins que nous avons dégusté (un côtes du rhône de Chapoutier, un sancerre  du domaine Reverdy-Ducroux, un Crozes Hermitage de la cave de Tain) étaient tous de bons rapports qualité prix . Pour de vrais amateurs oenophiles, c'est un peu décevant, mais très compréhensif quand on sait le budget que peut représenter une bonne cave bien gérée. Un petit effort à prévoir donc sur notamment les Bandol (une seule référence et pas la plus intéressante de l'AOC). Point positif cependant : de nombreux vins de la carte sont proposés au verre !

Voici donc quelques  photos de ce que nous avons mangé pour vous donnez le goût d’essayer ce restaurant.  

Une mise en bouche : rizotto de courgettes, crème de champignons aux magrets.

  

 Les deux entrées au choix :

Croustillant de saumon, étuvée de poireaux au lard et réduction de jus de légumes émulsionnée.

  

Dôme de chèvre aux herbes fraîches, poivrons et tomates confits, mesclun à l’huile d’amandes douces, huile de basilic,  réduction de jus de poivron.

  

 Les deux plats :

Dos de loup rôti au thym

Echalotes confites au vin rouge, petites pommes de terres rôties aux herbes, jus au vin rouge.

 

Noisettes de râble de lapin mijoté aux aromates, farci aux champignons des bois, choux verts étuvés et châtaignes au lard, jus de viande aux noisettes.

  

 Les desserts :

 Clafoutis tiède aux poires confites

 

Financier aux fruits rouges, sorbet framboise

  

En résumé, c'était très bon, on vous le conseille et on est enfin heureux qu'il y a ait  à Toulon un restaurant qui souhaite faire autre chose que de la cuisine pour touristes. Le menu est à 28 euros et il y a aussi des plats à la carte (à midi, il existe une formule plus abordable).

Un de nos lecteurs nous a conseillé un autre restaurant sur Toulon que nous essayerons bientôt et nous vous en donnerons des nouvelles.

 

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2005 6 19 /11 /novembre /2005 18:31

Et voilà, on se remet à peine des vendanges, que ça démarre de nouveau mais pour les olives.

Maturités différentes sur un même arbre : olives vertes (les moins mures) à noires... C'est l'assemblage des deux au pressoir qui aménera la complexité et l'ardence...

 Fernand à la technique rateau et filet au sol.

La plupart de fruits sont récoltés "grain par grain". Les machines (vibrantes et bruyantes) sont prohibées.

Notre grand mère (92 ans) est très heureuse de ramasser sur les branches coupées les olives... . L'occasion aussi systématiquement puisque le temps le permet de faire une petite pause casse croûte avec de bonnes bouteilles de vin. 

Manu regarde son trésor... Il ne s'agit pas là du Cayon provençal (80 % des variétés présentes chez nous) mais d'une variété italienne caractérisée par de très gros fruits (rares dans notre oliveraie car ils sont plus sensibles à la mouche de l'olivier que nous ne traitons absolument pas - l'équilibre écologique de la Procure fait que les insectes ne détruisent qu'un pourcentage très faible de la récolte). 

Et pendant ce temps le hangar se construit (cf l'article sur les fondations du premier édifice de la Procure).

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2005 1 07 /11 /novembre /2005 00:00

L’actualité m’arrive via ma boite à mail et Vitisphère qui m’envois une entrevue de François Mitjavile (tertre roteboeuf et roc de cambes).

 Il y évoque la qualité du millésime 2005 à Bordeaux et dans le sud (Extrait entrevue vitisphère du 01/11/2005).

 Question du journaliste :

« Selon certains analystes, 2005 à Bordeaux sera aussi exceptionnel que 1961. Qu'en pensez-vous ? Quelles différences faites-vous avec le 2003, année également très "méditerranéenne" ? »

 La question déjà a le mérite de relancer le débat sur les notions de maturité, degrés alcoolique, chaptalisation, etc…

 En effet, on reproche souvent à nos vins sudistes leur 14 à 15 % alc mais dès que le bordelais les obtient sans chaptalisation (ajout de sucre pour faire monter le degré généralement de 11,5 à 12,5 % alc), on crie à l’année du siècle !!!

 

 

 

  Extrait de la réponse de M. Mitjavile :

 « Cela me gêne d'associer deux millésimes…  Bref, 2005 sera certainement une année magnifique et je reste stupéfié par la sécheresse et la précocité, les jours ensoleillés (modérément chauds) et les nuits fraîches, les rendements raisonnables... et le goût du fruit !
… Ceci dit, ce n'est pas un vin de caractère méditerranéen car les meilleures expressions du millésime n'ont pas ce caractère nerveux et spectaculaire des grands Languedoc; ils restent Bordelais… »

 Ce qui est nouveau (et très rare), c’est d’entendre un bordelais dire du bien d’autres régions que la sienne. Faut dire qu’il existe depuis quelques années une très forte tendance chez les bons châteaux de Bordeaux à investir dans le Languedoc (Thunevin,, Magrez, etc).

 Alors, messieurs les journalistes et amateurs de vins, ne nous parlez plus de degrés trop forts mais plutôt de richesse, de densité, de maturité, de qualité de tannins etc… pour preuve, j’en veux qu’il m’est souvent arrivé de trouver des vins alcooleux à 12,5 ou 13 % alc tout simplement parce qu’ils n’avaient pas la matière pour enrober et équilibrer cet alcool.

 Et voilà et pour finir, je suis très heureux d’avoir repris cette entrevue de françois Mitjavile qui en 2000, juste avant de créer notre négoce, nous avait reçu très longuement pour nous donner des conseils extrêmement judicieux et utiles ! Merci à lui.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2005 4 03 /11 /novembre /2005 00:00

Enfin, après trois années de culture des vieilles vignes et la plantation de plus d’un hectare de Syrah, nous commençons à bâtir le Clos de la Procure (le Mas historique a été détaché de la Procure suite à un divorce et ce avant notre arrivée).

 

Nous débutons modestement par un petit cabanon pour y loger le tracteur et les outils.

                                                            

La suite, ce sera le chai pour y vinifier la Procure et y recevoir nos visiteurs.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2005 7 30 /10 /octobre /2005 00:00

« Aux Origines du Goûts », tel était le nom du salon organisé par Slow Food (cf site en lien pour plus d’infos sur le mouvement) cette fin de semaine à Montpellier.

 

 Tout d’abord, ce sont des stands de petits producteurs comme sur ces photos :

 

 

 Par exemple (parmi entre autre ceux que j’ai acheté pour découvrir leurs produits)

le riz Basmati de Dehra Dun,

Les lentilles blondes de la Planèze (15100 saint flour),

Des produits de la ferme (escargots en conserve etc),

 

 Il y avait aussi l’oenothèque pour déguster les vins d’un peu partout dans le monde et… les ateliers du goût sur des thèmes très variés. Ces ateliers d’une heure environ permettent à une trentaine de personne de découvrir des vins, des produits (fromages etc) des accords mets et vins autour d’un thème et de quelques intervenants choisis pour leurs connaissances ou expériences.

 

 

 

Celui auquel j’ai participé était organisé de main de maître par Mike Tomasi (responsable du convivium de notre secteur – Provence). Le thème est une rencontre autour du cépage : le Mourvèdre (initiative pouvant préfigurer une rencontre internationale du Mourvèdre).

En effet, en dégustation, il y avait des vins d’Australie (vignes de mourvèdre plantées en 1853, probablement les plus vieilles au monde !), de Californie (Bonny doon vineyard ou randall Graham s’est encore déchaîné sur l’étiquette et sur le contenu de la bouteille – pour le fun ne pas hésitez à jeter un coup d’œil sur son site www.bonnydoonvineyard.com  pour voir notamment comment il fait la promotion de la capsule à vis), d’Espagne (vin naturellement doux), de costières de Nîmes (château Mas Neuf de Luc Baudet présent sur la scène), de Châteauneuf du Pape et bien sur de Bandol (cuvée Saint Féréol 1997 de la Tour du Bon).

 

  

 

Bref, une très belle rencontre, beaucoup de questions des participants, des vins exquis prouvant que le cépage mourvèdre mérite qu’on s’y intéresse un peu plus… Pour notre part, il est vrai que ce cépage entre dans la composition de pas mal de nos cuvées : le Bandol india bien sur 100% mourvèdre, le châteauneuf du pape, le côtes du rhône villages, coteaux du languedoc et côtes de provence (Nowat, domaine et cuvée en caractère)

 

 Pour finir, je passe sur le stand de l’irlandaise pétillante Sally Barnes qui produit un des meilleurs saumons (sauvages) fumés. Comme ce fût le cas en Italie par deux fois déjà, j’ai eu l’occasion de « troquer » quelques bouteilles Dupéré Barrera contre une pièce de Saumon (présenté en photo à côté d’une sculpture primitive de la mère divine. Le commerce équitable comme on l’aime aussi.    

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2005 2 25 /10 /octobre /2005 00:00

Il y a un an maintenant, nous sommes allés rendre visite à nos importateurs et clients du pays du soleil levant : le Japon. Ce voyage merveilleux nous a permis de découvrir une culture passionnante !

 L’occasion aussi d’appréhender une grande gastronomie et des amateurs de vins bien plus connaisseurs qu’on ne peut le penser.

 

   Pourtant, on a décidé de débuter cette série découverte par un grand classique : le sushi boat. C’est une sorte de fast food mais avec des ingrédients ultra frais (faut dire que nous sommes là sur la côte nord ouest à Sakata, ville de pêcheurs).

Le restaurant est très populaire mais ce que l’on retrouve dans l’assiette est d’un niveau que personnellement, nous n’avons jamais retrouvé en France (au Québec oui mais c’est une autre histoire).

 Le principe est simple : les plats circulent sur une sorte de bande roulante, il n’y a qu’à prendre ce qui nous fait envie…

 

 

 

Ensuite, la qualité (et donc le prix) des poissons est fonction de la couleur de l’assiette (l’or c’est les plus cher, il y a aussi des bleues, des vertes et des blanches - les moins chers / moins de 2 euros le plat).

Ainsi, on mange et les plats sont préparés devant nous il faut juste se servir, empiler les assiettes et pour l’adition, une serveuse vient simplement les compter !  

                  Photo de manu particulièrement amatrice de sushis !!!

Et pour finir, deux images prises au nord de Sakata, un pêcheur et les sculptures sur les rochers d'un moine boudhiste datant de plusieurs siècles... le grand jeu est de les retrouver toutes (il y en a des dizaines disséminés sur la côte). Elles s'effacent avec le temps et pourtant qu'est-ce qu'elles sont belles !

 

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2005 7 23 /10 /octobre /2005 00:00

Cette année, nous avons vinifiés quelques dizaines d’hectolitres de vins dans notre chai de La Garde (70% de rouge, 15% de rosé et 15% de blanc). C’est à la fois peu et beaucoup. Compte tenu de notre façon de travailler (Nowat + le fait que notre plus grosse cuve de vinif fait 1500 litres), cela représente tout de même 19 cuves !

 Mi octobre, on réalise des pressoirs tous les deux ou trois jours. Les résultats sont plutôt très sympas.

 Pourtant, dans le vignoble, en Provence, on entend tout et son contraire... Cela veut dire que c'est une année pas si facile = tout ne sera pas bon.

En effet, la sécheresse en 2005 a induit des blocage de maturité sur :

1 les jeunes vignes et les vignes desherbées chimiques (enracinement peu profond)
2 les terrains qui craignent la sécheresse (coteaux et schistes)

Les pluies de débuts septembre ont également abîmées les raisins pas sains ou pas équilibrés

Pour notre part, nous n'avons en propriété pour le moment que des vieilles vignes sur terrains très riches en argile et conduites en bio à très faible rendements donc aucun problème.

En revanche pour nos vins nowat (achats de raisin notamment en coteaux schisteux) on a été obligé de sélectionner les parcelles plus sévèrement (par exemple quasiment pas de syrah nowat cette année!!).

 Voilà, c’est encore trop tôt pour un bilan global car on n’a pas fini les décuvages… mais on s'en approche.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2005 5 14 /10 /octobre /2005 00:00

Aucun guide n’est parfait, certains sont le reflet de leurs auteurs (Bettane Dessauve burtschy Parker et Rovani, etc) d’autres correspondent à des dégustations éparses et totalement hétérogènes et ont le mérite de « passer » des centaines d’échantillons.

 

 Aujourd’hui, suite à une discussion avec un agent commercial sur les USA (et plus précisément le Texas !!!), je vais vous parler d’un des guides de vins les plus réputés : le guide Hachette. Je n’écrierai pas sur l’ensemble de l’ouvrage mais plutôt sur ce que je connais bien : la Provence.

 Tout d’abord Bandol : comment expliquer l’absence dans le dernier guide Hachette en Bandol Rouge de Tempier, de la Tour du Bon, de notre cuvée india et d’autres. Pour cette appellation, il faut savoir que les échantillons doivent être déposés dans un cabinet d’œnologie. Oui, vous avez bien lu, chez un œnologue qui opère de façon commerciale dans nos aoc locales en sachant que rien ne garantie le dépôt des bouteilles (pas de reçu) ni qu’elles soient dégustées par la suite !

 

 Bref, une erreur énorme de la part de ce guide qui se dit pas « magouillard » mais qui manque c’est le moins qu’on puisse dire de rigueur et de bon sens (c’est comme si on demandait à Bernard Tapie d’être l’arbitre d’un match PSG OM).

un drole de zèbre (comme le guide)

 

 Pour les dégustations Hachette en aoc côtes de Provence, les échantillons sont regroupées auprès du syndicat, ce qui parait plus juste éthiquement parlant.

 

 Pour avoir participé plusieurs années de suite en tant que membre du jury, je tiens à souligner l’extrême variété de ces jurys qui vont de l’œnologue perfectionniste (mais pas nécessairement hédoniste), à la petite madame propriétaire qui n’y connaît rien à la dégustation et qui cherche juste à reconnaître son vin. Bref, certaines « piquettes » se retrouvent avec une étoile et certains grands vins se retrouvent éliminés (car trop aromatique !!! ou bien boisé perceptible, oui, ce sont deux motifs que j’ai entendu !). 

 

 Et pour conclure, petite expérience sur un coup de cœur acheté cette semaine et dégusté dans la foulée (un 2004, donc brut de cuve à l’échantillonnage du guide Hachette, et aujourd’hui mis en bouteilles après probablement, une rectification acide tartrique et soufre en grande quantité + une filtration stérile spéciale grandes surfaces qui veulent des vins limpides comme de l’Évian). Comme disait un grand compositeur canadien présent chez nous hier : « c’est de la roupie de sansonnet », bref  même pas sur qu’on en mettrait dans une daube provençale) !

 

 Nous sommes désolés de ces critiques qui peuvent paraître négatives mais notre choix est celui de la qualité et de la vérité, des valeurs que recherchent aussi aujourd’hui les consommateurs et amateurs oenophiles.

Et pour finir sur une note positive, voici des chèvres marocaines qui commencent à récolter les fruits des arganiers. Juste pour rappeler que même si les vendanges sont aujourd'hui terminées, on pense déjà à nos oliviers qui sont presque prêts (en tous cas, si l'on cherche un fruité vert et une forte ardence).

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00

Si vous venez passer quelques jours dans notre belle  région, vous avez peu de choix pour bien manger. Il y a chez nos copains Mike (responsable slow-food provence) et Cathy, mais ils sont très occupés. Deuxième choix, vous pouvez nous téléphoner et nous essayerons de  vous préparez un repas dans l’optique slow-food (voir le lien que nous avons mis sur ce mouvement très intéressant) ou bien vous réservez votre table au restaurant le verger des Kouros (Oui, je sais Pascal J)

Le restaurant est situé à 15 minutes de Toulon en direction de Nice dans le village de Cuers.

Ce qui est frappant c’est que pour bien manger dans la ville de Toulon, vous avez peu de choix. Notre favori est un Tunisien : Le sidi Bousaïd situé sur la rue Jean-Jaurès, leurs spécialités sont les Kuchas et les Tajines aux pruneaux. L’ambiance et le service sont vraiment très sympas. Ils ont quelques vins marocains et tunisiens sympas. Ce n’est pas une adresse gastronomique, mais une adresse pour passer une soirée agréable.

Donc, disons que pour bien manger, il faut aller jusqu’à Cuers, car ensuite c’est soit Nice ou Aix en Provence. Le choix ici est vraiment limité et nous pensons qu’il y aurait de la place pour des chefs de talent. Je lance donc un SOS à tous les chefs de la terre, venez sur Toulon nous faire des bons plats, on en a marre de la cuisine pour touristes. Voilà, c’était mon cri du cœur de la journée, mais je n’ai pas trop d’illusion que cela va changer.

Faute de mieux,  nous avons donc fait du verger des Kouros notre cantine. Le midi, ce restaurant  propose un menu unique avec entrée-plat-dessert à 15 euros. C’est toujours fin et plein de saveurs. Le soir, pour 31 euros il y a 3 entrées, un plat et dessert.  Les frères Kouros sont d’origine grecque, ils sont trois, deux en cuisine et un en salle.  Leur  cuisine est inventive et  puisse leur influence bien sûr de Provence et quelques fois de Grèce, mais aussi d’Afrique et d’Asie, ce qui donne  des saveurs certaines fois très surprenantes et toujours savoureuses.

Nous y sommes allées il y a quelques jours avec mon père et de la famille québécoise et voici quelques photos de ce que nous avons mangé.

  

 

 

Première entrée : Tempura de Thon germon, tomates confites, fenouil et tapenades d’olives noires

 

Deuxième entrée : Foie gras avec une purée de Figue. Le foie était vraiment très bon.

  

 

 

 Troisième entrée : Moelleux de Courgettes, crème safranée. C’était vraiment savoureux. Une association que je n’aurais jamais pensé faire.

  

 

 Plat principal : Nous avions le choix entre : Le râble de Lapereaux bardé de lard paysans, jus de cuisson, figues confites ou le pressé de Palerons au vin rouge et cèpes.

 Dessert : Nous avions le choix entre moelleux au chocolat et sa glace à la vanille ou Ananas caramélisé.

 

 

 

La carte des vins  présente un bon choix de domaines provençaux, malheureusement pas les meilleurs, mais si vous y mangez qu’un seule fois cela devrait aller. Preuve que nous ne sommes pas chauvin, nous avons dégusté un Bandol rouge de Pibarnon 2001, c’est certainement le meilleur vin de leur carte.

 

 

 

Si vous venez dans notre région et que vous n’osez pas nous téléphoner (tant pis pour vous) et que vous allez manger chez les Kouros, dites-nous ce que vous en pensez ?

En passant, pour ceux qui habitent Montréal, notre copain et ancien stagiaire Pascal Paradis est maintenant sommelier au très bon restaurant gastronomique le Toqué. Donc, si vous y allez, passez lui le bonjour et n’hésitez pas à  lui poser des questions pièges pour tester ses connaissances  J

 

Partager cet article
Repost0