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PrÉSentation

  • : Blog Dupéré Barrera
  • : Blog de deux vignerons du sud de la France, souhaitant partager leur passion de la vigne, du vin et de la vie.
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Qui sommes nous ?

Certains nous connaissent, comme négociants sur le Sud Est de la France, d’autres comme vinificateurs Nowat, ou en tant que vignerons bio en AOC Côtes de Provence.

Nous avons notre propre vision du vin, nous sommes dans le monde du vin sans être du monde du vin.


Le blog est aujourd’hui un excellent moyen de communiquer et de partager ses idées… Nous souhaitons partager notre passion du vin, mais aussi nos passions en général.

Si vous souhaitez avoir d'autres informations sur nous, vous pouvez aussi consulter notre site internet :

http://www.duperebarrera.com 

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25 août 2005 4 25 /08 /août /2005 00:00

Les vendanges approchent… et nous venons d’obtenir un premier permis de construire pour notre vignoble de la Procure… mais aujourd’hui, ce n’est pas la cave du domaine que l’on construit mais notre cave perso pour y loger nos 2 à 3000 bouteilles (archives dupéré barrera + Loire, Bandol/Provence, Alsace, Languedoc, Rhône, Champagne, etc, et quelques rares grands Bordeaux et Bourgogne.

 

Dans le Sud de la France, peu de maisons ont des caves enterrées, et c’est vrai pour la notre et du coup, Manu a décidé de s’attaquer au perçage d’un mur pour s’enfoncer sous la colline (pentes du Mont Faron sur les hauteurs de Toulon).

 

Vu les quantités de gravats que l’on sort en ce moment, je ne sais pas si l’on aura encore la force de vendanger !!!

  

C'est supposé être une chambre pour nos amis vendangeurs ;-)))

En parlant de vendange, la récolte s’annonce belle, probablement dimanche un premier passage dans la parcelle de la Font du Cure 100 % vieilles vignes de grenache noir (parcelle que l’on ne nommera pas la Petite Sibérie mais qui pourrait s’appeler la grande Polynésie ;-)).

 

La parcelle de la "Grande Polynésie" est à mi pente dans la colline sous le village du Vieux Cannet des Maures 

C’est notre parcelle (historique – car c’est la première que nous avons acheté en 2002) la plus précoce, elle est située sur les pentes du village du vieux Cannet des Maures à plus de 20 km de la procure, c’est le jardin de la tortue d’Hermann (tortue terrestre sauvage).

 

Tortue d'Hermann dans son terrier fin août sur son jardin de la Font du Cure

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24 août 2005 3 24 /08 /août /2005 00:00

 Restaurant Jun i à Montréal

 

Le restaurant Jun i situé sur Laurier (en face de la chronique). C'est un restaurant à la mode que je catalogue comme un resto japonais fusion (avec une influence italienne !). J'y ai mangé de très bons sushis.

 

Restaurant "Derrière les fagots" à Ste-Rose (Laval)

Le restaurant derrière les fagots est à environ 30 minutes au nord de Montréal. C'est un restaurant gastronomique qui rassemble plusieurs points pour devenir un des très grands restaurants du Québec. Le propriétaire a recruté comme sommelier Ghislain Caron qui est le meilleur sommelier des amériques. C'est lui qui a représenté le Canada au dernier concours des meilleurs sommeliers du monde. C'est quelqu'un de passionné et ça devrait contribuer à faire encore mieux connaître ce restaurant.

Le chef  qui a été présent pendant 3 ans est maintenant au Pullman (bar à vins dont nous avons déjà fait un commentaire) et depuis peu le restaurant a un nouveau chef français. Je ne sais pas comment c'était avant mais ce que nous avons mangé était très bon.

Le service est impeccable et le lieu agréable.

Carpaccio d'agneau, que nous avons dégusté avec une bouteille de Pur sang de Didier Dagueneau millésime 2001, bouteille offerte par notre ami sommelière Véronique. Merci encore à toi et si tu lis notre blog envoie-nous un mail :-))))

 

On ne voit pas très bien sur la photo, mais c'est un duo de foie gras, un cuit et un demi-cuit. C'était délicieux. Nous avons dégusté cela avec un verre d'Yquem 1993. Pour ma part  (Emmanuelle), j'ai souvent de la difficulté à déguster des liquoreux du Sauternes qui sont très marqués par un nez de volatile. J'ai une plus grande affinité avec les liquoreux de Loire ou d'Alsace.

 

Fin de notre voyage : l'aéroport avec Pascal et Marie-Chantale

 (ex vendangeurs et aides vinificateurs vendanges 2004) 

Voilà, c'est la fin de notre séjour. Nous avons mis la photo de Pascal, sommelier québecois, car pour le moment nous n'avions mis que son bras au dessus d'une cuve sur la photo d'accueil du blog et ce n'était pas très sympa pour quelqu'un qui a passé 5 mois en notre compagnie à travailler dans les vignes et dans le chai !

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19 août 2005 5 19 /08 /août /2005 00:00

Début du moins d’août, les vignes viennent d’être une dernières fois travaillées (griffage à l’actisol), quelques grappes sont supprimées (les vieilles vignes s’autorégulent finalement assez bien) pour rester dans l’expression du terroir (30 hectolitres par hectares maxi avec nos densités sudistes), pas de commande urgente, quelques rares amateurs de passage assez motivés pour venir visiter le chai (en zone commerciale et industrielle de Toulon), bref… un moment de repos dans la vie du vigneron (quoique).

 C’est donc tout naturellement qu’à l’heure des grands départs en vacances du mois d’août, nous trouvons le temps de répondre à l’invitation de nos importateurs de l’autre bout du monde :

 Août 2004 : le Japon (Tokyo, Osaka, Kyoto), grossistes, journalistes, bars à vins, restaurateurs, amateurs passionnés…

 Août 2005 : le Québec… et nous y sommes.

 Le Québec est tout de même une destination particulière… puisque la moitié de l’équipe Dupéré Barrera est québécoise !

 Ces deux destinations, Québec et Japon, représentent une très grande partie de nos ventes et nous en sommes très fiers car dans ces pays traditionnellement non producteurs de vins, les amateurs sont extrêmement pointus et on peut y découvrir des bars à vins, restaurants vraiment très intéressants.

 

Emmanuelle: "Nous voici donc au Québec, mon pays. Je suis toujours très heureuse d'y revenir et de découvrir des gens passionnés et passionnants. " Nous avons crée un blog pour parler de vins et des vignes, mais aussi pour parler de ce qui nous touche et des autres plaisirs de la vie. La gastronomie en fait partie. Sur la route de nos vacances nous avons trouvé plusieurs endroits où le vin et la cuisine font bon ménage. Si vous habitez au Québec et que vous ne connaissez pas encore ces endroits aller les découvrir et si vous êtes français et que vous venez en vacances au Québec n'hésitez pas à y faire un tour. Nous avons mis les adresses internet des différents lieux où nous sommes allés.

restaurant la Chronique à Montréal

La chronique est un petit resto (environ 25 places assises) avec une ambiance détendue, musique de jazz très sympa en fond. Le chef, qui est aussi propriétaire, est Marc de Canck un belge installé au Québec depuis plusieurs années. La cuisine est originale et très savoureuse. Le plat que nous avons pris en photo était le plat principal et se nomme l'arrivage de la mer, c'était délicieux. Le service est très profesionnel et pas du tout guindé, comme le sont souvent les restos qui se veulent gastronomiques. Ils ont une belle carte de vins. Le midi le menu est à 25 dollars, un rapport qualité-prix exceptionnel.

Bar à Vin le Pullman

Photo ci-dessous, catherine la propriétaire du Pullman et le nouveau chef qui officiait  au restaurant derrière les fagots à Ste-Rose, avant de venir au Pullman.

Ci-dessus : Véronique super sommelière du Pullman, Laurent et Geneviève qui travaille maintenant au Pullman et qui a fait un stage d'un mois chez nous en juin dernier.

Le Pullman est un bar à vins très "branché" terme qui dans mon vocabulaire est très positif. On sent l'ambition de Catherine et de toute son équipe pour en faire un endroit vraiment majeur de Montréal. Il y a un restaurant en prévision (ouverture prévue en décembre). Nous avons bu de bonnes choses :

L'argile de la Réctorie et la préceptorie en blanc 2003

Champagne de Larmandier-Bernier

Cerdon de Raphael Bartucci

Un duo de Zinfandel du domaine Seghesio 2002

Barbera d'Alba  du domaine Clerico 2001

Cahors des Cosses maisonneuve 2002

 Chez Bu (bar à vins BU) à Montréal

Un endroit que nous aimons beaucoup à Montréal pour son décor, la gentillesse de Patrick et la superbe carte de vins. Le bar propose une belle sélection de vins au verre. C'est un endroit où nous aimons aller pour prendre l'apéro avec des tapas à l'italienne. Vous pouvez regarder son site, il propose souvent des dégustations thématiques.

Le Clocher penché à Québec

 

Le clocher penché est situé au 203 rue St-Joseph dans le Quartier St-Roch à Québec. Quand j'habitais à Québec, c'était un endroit où je n'allais que très rarement pour voir des concerts, mais ce quartier était vraiment malfamé. Des gros efforts de reconstruction et de très beaux et bons restaurants se sont installés dans le secteur ce qui fait qu'il revit et une nouvelle dynamique s'y est installée.

Le clocher penché est un de ces lieux qui contribue à rendre ce quartier dynamique. Le concept est style bistro, les plats sont savoureux avec de beaux produits. Une recherche est faite sur la qualité de l'approvisionnement que ce soit du pain, des fromages, des légumes et aussi des vins (gamme quasi complète de nos vins). Le soir où nous y avons mangé, nous avons vu toute l'équipe (environ 5 personnes) sortir de façon précipitée du restaurant pour aller voir dans le coffre d'une voiture de superbes tomates de variétés anciennes qu'un petit producteur venait leur livrer. On a vraiment senti leur passion pour la découverte et la recherche de la qualité. Une halte obligatoire sur Québec et en plus le personnel est très sympa.

 

L'u (l'utopie) à Québec

 L'Utopie appellé par les gens  l' U, est un endroit comme je n'aurais jamais pu imaginer qu'il en existe sur Québec. Pour commencer, la déco qui très contemporaine, chic et en même temps pas du tout guindée. Nous avons décidé de faire l'expérience jusqu'au bout et de prendre le menu dégustation avec le verre de vin qui accompagne chaque plat. Nous avons donc pris le menu architecture.  Le menu est décrit ci-dessous :

Entrée :
 
Saumon fumé coho (maison Grizzly)
Salade déclinée en tuiles croustillantes
Blanc manger de crème sure et babeurre aux oeufs de saumon
marinade à l'huile de pistache et jus d'oranges
 
 
 
  Plat principal :
Longe courte d'agneau
foie gras  confit tiède
purée de courge à la sauge
crème-sauce d'asperge vertes à l'hysope
auvent de cacao au kirsh
glaçage au poivre noir
Fromage :
Une panna cotta au roquefort
trois fuits en pâte acidulée
insertion de caramel au vieux grenache
elevation aléatoire de bâtonnets à trois saveurs
Dessert :
Un parfait glacé au sirop d'érable
gelée au dry gin et curaçao bleu
mouillettes toastées de brioche au zeste de citron
tuile voilée aux amandes
Et l'autre dessert que l'on voit en premier plan sont les cigarettes russes avec une glace au baileys, c'était vraiment écoeurant comme on dit au Québec.
Et en mignardises des caramels à la fleur de sel, cardamone et chicorée comme je n'en ai jamais mangé.
Une adresse à découvrir pour les aventureux et ceux qui aiment être surpris.
 
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9 août 2005 2 09 /08 /août /2005 00:00

Un chiffre : 1500 départs de feu dans notre régon au mois de Juillet 2005… un des derniers en date s’est terminé à moins de 200 mètres de notre chai !

On a eu droit aux hélicos et au ballet des avions bombardiers d’eau (mais pas de canadairs cloués au sol par un principe de précaution digne d’un petit fonctionnaire incapable de prendre la moindre responsabilité).

 

Photos prises à une centaines de mètres de notre chai !!!

Les vignes non plus ne sont pas à l’abri, toutes nos parcelles sont situées en lisières d’importants massifs forestiers (sauvages) : d’où les risques d’incendies et la mise en place de clôtures électriques contre les très nombreux sangliers amateurs de raisins murs (véraison presque finie sur certains cépages) et bio.

En prenant l’avion hier pour le Québec, à peine décollé, au dessus de Marignane et malgré le fait que le Mistral été tombé, on pouvait observer du hublot 3 incendies en direct live !

Donc si nous n’avons plus besoin de lutter contre le mildiou (maladie cryptogamique – champignon ou algue ? - liée à l’humidité), nous avons d’autres cataclysmes dont la sécheresse et pire encore les pyromanes. Parait que la météo annonce des orages sur le Sud ces jours ci… Quelqu’un connaît-il la danse de la pluie des indiens Mic mac ?

 
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7 août 2005 7 07 /08 /août /2005 00:00

Combien de vigneron même des plus « natures », aujourd’hui tombent dans la facilité de la mise en bouteille par un prestataire de service ? Un camion (type semi remorque) ultra équipé et aux normes iso 9000etc débarque sur le domaine, une équipe de personne pas toujours de bonne humeur et payée au col (à la quantité) s’agite fébrilement pour caler en une journée dix mille voire cinquante mille bouteilles.

Cette étape essentielle de la vie d’un vin est souvent donc sous traitée, bâclée, marchandée… par facilité, par économie bien sur,  par inconscience surtout. Le prestataire de service ne veut pas prendre de risque et a tendance à sur filtrer, sur doser le SO2 (ce soufre qui donne mal à la tête quand il y en a trop), à pomper pour accélérer les rendements etc. Je n’évoquerai pas ici l’aspect énergétique de la chose mais il existe. Et, personnellement, nous savons par expérience la différence qu’il existe entre une bouteille (presque réïkisée) mise manuellement par gravité et avec amour et une mise industrielle et speed par un prestataire de service.

 

Mise ancienne (l'an dernier) à la tireuse 4 becs et boucheuse manuelle...

La tireuse, c'est Emmanuelle... (400 bouteilles heure, son record).

 

Voilà, un petit coup de gueule, contre l’industrialisation du vin (évidemment) mais surtout contre certaines pratiques d’aujourd’hui courantes même chez des soi disant puristes (ignorants, inconscients ou opportunistes).

 

  

 

Et voici quelques images de notre mise d’avant-hier… 100 % par gravité, assemblages, soutirage, pas filtration ni de collage, jamais de pompage, pas de contraintes horaires, choix de la date et de l’heure en fonction de la météo et du calendrier lunaire et biodyn…

  

Evidemment, les coûts ne sont pas les même qu’avec la soutraitance et c’est très fatiguant… mais c’est notre vin de A à Z et on en est fier !!!  

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2 août 2005 2 02 /08 /août /2005 00:00

21 mars 2005, plantation de plus de 6000 petits plants...

Il faut arroser (2005 sécheresse tout comme 2003 et 2004) et piocher (pour desherber). Le domaine du Clos de la Procure est en cours de certification Bio par Ecocert par respect pour l'ensemble des producteurs certifiés en bio.

                             

   

Vue panoramique du plantier du clos de la procure avec à l'arrière plant le Mas St Michel

 

sorte de vendange en vert pour bébé plant (stade véraison - changement de couleur des grains)

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1 août 2005 1 01 /08 /août /2005 00:00

 C’est notre style de vinif, pas appris à l’école (BTS viti oeno entre autres), mais auprès de quelques grands vignerons (et bizarrement pas très connus) et avec beaucoup d’intuition et d’essai.

 Ce type de vin correspond à des cuvées très particulières présentées pour la première fois dans le cadre du Salon du Goût  de Slow Food à Turin (Italie) en octobre 2002.

 Il s’agit de sélections de terroirs spécifiques, des vieilles vignes.  Les rendements de ces parcelles sont naturellement très bas (25 hl par hectare en moyenne).

 Les raisins (cueillis à parfaite maturité phénolique) sont vendangés en cagette ajourées de 12 kg en deux ou trois tris et entièrement égrappés (grain par grain manuellement si besoin).

 La vinification a été réalisée en petites cuves ouvertes de 500 à 1000 litres et en fût de chêne usagé de 225 l.

 

 

   Après un foulage aux pieds, les vins ne sont pas levurés ou enzymés et ne sont jamais pompés (les soutirages se font par gravité par chariot élévateur). Des pigeages quotidiens sont réalisés manuellement au-dessus de la cuve par des mouvements circulaires.

 Les macérations des peaux durent au minimum 3 semaines, souvent plus (un essai de 18 mois de macération a été réalisé en 2001).

 Ces vins sont élevés pendant 18 à 36 mois en barrique de chêne français de 1 et 2 vins (type Radoux Blend provenant de Tertre Roteboeuf ou François Frères de la Romanée Conti). Pour les rares blancs et rosés, les vinifications sont réalisées en fûts d’un vin du Château d’Yquem.

 Généralement les vins Nowat, ne subissent qu’un seul soutirage et quelques batonnages suivant les besoins. Les fûts sont quelques fois sortis hors du chai en fonction de la température extérieure.

 Les mises en bouteille sont effectuées manuellement par gravité (sans pompage) en lune descendante (et si possible en vieille lune) et par haute pression atmosphérique.

 

 

  Les vins sont toujours (même les rosés ou blancs) non filtrés. Les productions sont les suivantes :

 En 2000, Côtes de Provence Rouge (Assemblage)

 En 2001, Côtes de Provence Rouge (monocépage Cabernet, Syrah, Carignan)

 Côtes de Provence Rosé (monocépage Tibouren, Syrah et Cabernet)

 Vin de table (blanc Rolle et rosé Mourvèdre terroir Bandol)

 Coteaux du Languedoc (100 % syrah) + vin de Pays des Maures

 En 2002, Côtes de Provence Rouge (Assemblage) + vin de Pays des Maures

 En 2003, Côtes de Provence Rouge (syrah cab mourvèdre carignan + …)

 En 2004, Côtes de Provence Rouge (syrah cab mourvèdre carignan + …)

 A noter que depuis 2002, les vins provenant de notre propre vignoble (7 hectares aujourd’hui), sont tous vinifiés en NOWAT, mais cela fera l’objet d’un prochain article…

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